Communiqué de presse de Christine Arrighi, députée de la 9e circonscription de Haute-Garonne
Christine Arrighi alerte sur la situation dramatique des prisonniers à la prison de Ghezel Hesar en Iran : depuis le 13 octobre 2025, environ 1 500 détenus de l’unité 2 mènent une grève de la faim collective pour protester contre la multiplication des exécutions arbitraires, dans un contexte où, selon des rapports récents, 1 200 exécutions ont déjà été réalisées dans les neuf premiers mois de 2025 — le chiffre le plus élevé depuis 36 ans. Par ailleurs, au moins 39 femmes ont été exécutées cette année.
Les témoignages signalent que des détenus d’autres blocs se sont joints au mouvement, qui s’étend comme la protestation carcérale la plus importante de ces dernières années. Le directeur de la prison, Karamollah Azizi, a menacé de fermer la cantine et la cuisine si la grève continuait, avec des transferts nocturnes vers des cellules d’isolement. Les détenus auraient répondu : « Allez-y, fermez-les ! Il n’y a rien de pire que ce que nous vivons déjà. »
« Il est intolérable qu’en 2025, un État exécute des prisonniers dans le secret, sans procès équitable, et use d’un climat de peur pour museler toute forme de protestation. Face à une telle vague d’exécutions, la communauté internationale ne peut rester spectatrice. » déclare Christine Arrighi.
Cette répression survient alors que le régime iranien continue de détenir arbitrairement deux ressortissants français, Cécile Kohler et Jacques Paris, accusés sans fondement d’espionnage. Leur cas, comme celui de nombreux prisonniers politiques iraniens, illustre la dérive d’un régime qui instrumentalise la peur et la peine capitale à des fins politiques.
Christine Arrighi appelle à une mobilisation internationale immédiate :
– Que la France, en tant qu’État de droit, exige publiquement la suspension des exécutions et la protection des prisonniers en grève de la faim ;
– Que les institutions européennes et l’ONU mandatent des enquêteurs indépendants pour garantir le respect des droits fondamentaux ;
– Que les ONG, les défenseurs des droits humains et les médias relaient les témoignages, soutiennent les familles et fassent connaître la situation au grand public.
« Ce qui se joue en Iran dépasse ses frontières : c’est le combat universel pour le droit à la vie, la dignité humaine et la justice.Le silence face à la terreur d’État n’est pas de la neutralité, c’est une complicité. », Christine Arrighi.